La République des Lettres



Jack Kerouac

Jack Kerouac

Long poem in Canuckian patoit probably medieval, par Jack Kerouac

LONG POEM IN CANUCKIAN PATOIT PROBABLY MEDIEVAL
Robert, Robert, ta belle grosse mère
enterez dans l'beurre-enterrée
la jme rapele
la jme rapele
Robert, t'etat tit
Mais tu waite encore plus gros
Que tu l'est déjà-tu grandiras encore
C'est toute un rêve qu'arrêtera
Avant quon l'finisse-
Quand on laisse la Divinité
le finir
Robert, Robert-Où est ton herbe?
Ou est ton arbre?
Quosse qu'on y faite avec tes
Indes especialles? Néant/insignifiance
A tu tombez dans un trou
de tristesse avec moi
Dans la nuit commune
et sale et pire que mal?
Robert, ou est ton beau
frère? Tes tite ridresse, tes petit rires
laughage, riendresse, malheur'se
aise-ou est ton son?
Ou sont les neiges?
Les étoiles éloignez?
Les Rèves?
Ya des faces dans l'arbre
qu'il nous moque pas.
Robert, tes fleurs, tes femmes
tes folles, de haricots
tes friandises de bines
en cuisines.
Es tu mort ton gros père
enterrez dans ma mer?
re, Robert. brune craintive
Je vue les armes de face les armées
vegetables, comme des petits trous
picottes dans ma
noirceur d'yeux-J'entends
J'attend les ti fou
chantez leur musique
idiotique et tendre
et charmant comme
comédiens de Vienne,
Chante dans sa cabane,
attend-
Les rats mange sa granche
tandis qu'il chante!
Robert, Robert, les rats
mange son coeur, son
nom y'est Alain-
Alain née Fournier
La chanson de Dieu ma
rentrez la oreilles assoir, ce soir
mon coeur, Robert, je veux
t'expliquer-
Ta pu de face souffrante
dans les bars brunes
laisse plus les chiens t'mordre,
Offre leur plus ta patte
de pauvre brume, viens
avec moi au ciel pur,
écoute balafres
Je voue de coupures
de chair dan mon aise-
Mais c'est toute pardu
dans la merne luisante
ocean de l'amour de Dieu
L'amor de Dios-
Love of God-
J'ai ta mère par les mains,
Marie Louise, je la sord,
J'l a ma don mon
l'église, j'y allume des
fleur, j'la fa travaillez
pour le bon Seigneur-
est pas peur Robert,
ame tendre et tranquil-
Ah c'est un rêve pour
cassez les choses bâti,
quoi d'autre?
Vien avec moi
Robert, assoir,
braille plus,-
Rente avec moi dans
les Indes-
Fini l'reve,-
Instruit ta mère, ton père,
ton pauvre grand frère,
tes vieux frères du matin-
Sort!-
Monte!
Ascend!
Vas entour!
Où tu peux!
Sur la terre comme tu peu tu pu,
pi c'est fini'-enjole
Rêve-inveiglez, motifié
émorfouillez, fou, cassé
candrassez,
impossible vife
et toignant-saccordé
Marde pour les chailles
moronique du diable-putains
La Vie n'est Pas
Robert, Robert,
je tu perdu
dans la mer omnisce
pour toujours
dejas
hélas-!
Les vignes montres les potos,
Les hommes souffres-
Les Bouddhes
chante tranquilement
entre tous-
La tristesse et la mort
et l'amour false
de jambes et larmes-
Sort! - Rentre!
Monte! Cour!
Dor!
écoute, Robert la prière
du Seigneur-pour tue-
O Robert-qui a la
la clef du pouvoire
Leuve ta grosse main
diamante
Rende a rien les choses
idiotique deboute,
Detrui-
Extermine-
O Robert, donneur
ducourage, donne courage
tous qu'ils sont
en extremite de souffrance-
O Robert, qui Purifie,
purifie tous qu'ils sont
escalve d'l'ego
Que le victor de,
la souffrance gagne-
encore et encore-
O Robert, parfaitement
en connaissance de
la lumiere saint,
amene toute les
pauvres vivants de
l'existence a ta
connaissance.
O Robert, parfait en
sagesse et amour
tendre, sort toutes
les pauvres vivants
de leur prison d'existence
et amene la a
les Indes Sacrées
Om! Amen!
Adoration a Tathagata
Le connaisseur de
l'essence universelle
de toutes les choses
du rêve et en dehors
du rêve. A Sugata
le conaisseur de bonesse
sans fin toupartout,
A Buddha, qui est
reveillez pour toujours
et a été reveillez
pour toujours et sera
reveillez pour toujours,
parfait en pitié
et intelligence, qui a accompli,
et accompli maintenant,
et accomplira, dans
toutes les directions
vers dedant et vers dehors,
tous les mots de mystere.
Tire la manivelle
Amen
Par semaine.
A Dieu.
Bon Soir.
Un bec.
Un nuee.
Adieu.
Autre foi.
Ma main.
Adieu.
Au Seigneur.
Bon Soir.
Dormez vous.
(Jack Kerouac, Berkeley, 10 Octobre 1955)

Copyright © Jack Kerouac / La République des Lettres, lundi 01 août 1994

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