Google | Twitter | Facebook | Blog | Lettre d'information | Fnac | Kobo | iTunes | Amazon

La République des Lettres

José Bové

José Bové, leader de la Confédération Paysane et symbole de la lutte anti-mondialisation, est tombé tout jeune dans la contestation -- renvoyé du lycée, objecteur de conscience --, avant de s'installer au Larzac.

Dans un livre-interview publié chez Golias, il se définit comme un paysan "anarcho-syndicaliste, plus proche de Bakounine que de Marx". Il parle de ses engagements de militant, aussi bien en faveur des fermiers du Larzac que des agriculteurs sans terre au Brésil, et de sa participation aux actions de Greenpeace dans le lagon de Mururoa contre la reprise des essais nucléaires.

José Bové revient évidemment sur l'histoire du McDo de Millau, "un simple démontage de cloisons" décrit comme un "saccage", qui lui a valu à la fois un mois de prison et la notoriété. Pour le procès (qui se tiendra à Millau le 30 juin) "on va transformer la ville de Millau et la salle du tribunal en forum, assure-t-il. Des débats avec des témoins du monde entier auront lieu en même temps que le procès. Après Seattle, Millau deviendra la capitale de la résistance à un ordre mondial que nous refusons".

José Bové a été interviewé par Paul Ariès, politologue et Christian Terras, directeur de Golias. Ce petit livre d'entretiens inaugure une nouvelle collection de l'éditeur baptisée Les grandes gueules républicaines.

-------

José Bové, La Révolte d'un paysan (Éditions Golias).