Sylvia Baron Supervielle

"Et la fenêtre près de la Seine, dont les eaux se jettent dans l'Atlantique et dans un autre fleuve, le Rio de la Plata, au bord duquel je suis née. Sur l'une de ses rives, Buenos Aires, ma ville, sur l'autre, Montevideo, la ville de ma mère: deux villes en une au bord d'un fleuve aussi vaste que la mer, dont les teintes brunes, roses, mauves, bleues, changent selon la lumière."

Dans le roman de Sylvia Baron-Supervielle, La Ligne et l'Ombre, une femme se souvient de sa jeunesse et, contemplant le paysage tantôt urbain, tantôt marin, médite sur le destin des souvenirs, sur le sacré, sur Dieu, sur les anges, sur l'écriture, sur l'enfance. Mais aussi sur des rencontres et des oeuvres: la peinture, miroir de la poésie, Marguerite Yourcenar à qui elle rendit visite à Mount Desert, l'ombre de Borges, et toute la littérature argentine, des épopées gauchesques au tango.

Copyright © Jean Bruno / republique-des-lettres.fr, Paris, dimanche 10 janvier 1999. Droits réservés pour tous pays. Toute reproduction totale ou partielle de cet article sur quelque support que ce soit est interdite.
Noël Blandin / La République des Lettres
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