Google | Twitter | Facebook | Blog | Lettre d'information | Fnac | Kobo | iTunes | Amazon
Rainer Maria Rilke
Lettres à un jeune poète
La République des Lettres
ISBN 978-2-8249-0207-4
Livre numérique (format ePub)
Prix : 5 euros
Disponible chez • Fnac • Amazon • Kobo • iTunes
S'il est un thème quasiment inabordé malgré la pléthore de vrais et faux débats autour des programmes des candidats à la présidentielle 2007, c'est bien celui de la culture. A la suite de la revue Cassandre, qui a tiré la sonnette d'alarme sur l'absence de véritable projet culturel dans les différents programmes ainsi que sur la faiblesse du débat culturel dans l'élection présidentielle, l'hebdomadaire Télérama s'est posé la question de savoir si la culture était encore un enjeu politique aujourd'hui. Il est allé interroger six candidats sur le sujet -- Nicolas Sarkozy (UMP), Ségolène Royal (PS), François Bayrou (UDF), Marie-George Buffet (PCF), Jean-Marie Le Pen (FN), Dominique Voynet (Verts) -- et publie leurs (courtes) réponses dans son édition du mercredi 21 février.
Pour Ségolène Royal, fidèle à son argument central de campagne sur l'éducation, "Tout se joue à l'école par l'éducation artistique". La candidate socialiste, qui dit aimer aussi bien Diam's que Bach, le hip-hop que l'Opéra et Fred Vargas que Victor Hugo, estime -- comme tous les autres candidats, à quelques nuances près -- que la priorité est de "démocratiser la culture". Pour elle, l'Etat doit assumer tout son rôle dans "ces grandes fonctions d'éducation à la culture, de développement du spectacle vivant, de protection du patrimoine" et les régions doivent prendre le relais pour "aider à l'émergence des talents" et permettre au public de disposer de ressources et de spectacles culturels sans avoir à "monter à Paris". Elle préconise de rendre les musées "accessibles aux personnes les plus défavorisées" et s'engage à remettre à plat la législation concernant les intermittents du spectacle. "C'est en élargissant l'accès à la culture que l'on peut lutter contre le repli sur soi, le racisme, les violences et la désespérance des cités, l'échec scolaire", affirme-t-elle.
Plus directement dans le quotidien de la campagne électorale, les réseaux des milieux culturels de gauche se sont réunis mardi 20 février au Bataclan à l'appel de Pierre Bergé, président de l'association des Amis de Ségolène Royal. Autour des militants actifs comme Jack Lang, Elisabeth Guigou, Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo et Julien Dray qui ont appelé à "une formidable mobilisation", près d'un millier de personnes du monde de la culture, dont notamment Jean-Michel Ribes, Benjamin Stora, Gérard Miller, Erik Orsena, Philippe Torreton, Julia Kristeva, Laure Adler, Agnès B, Françoise Héritier, Florence Darel ou encore Philippe Torreton, sont venus soutenir la candidature de Ségolène Royal. Des messages de soutien de Pierre Arditi, Juliette Gréco, Charles Berling, Philippe Caubère et Michel Piccoli entre autres ont également été lus à la tribune pendant que Ségolène Royal prenait la parole à Rennes pour son premier grand meeting régional.