Jean Echenoz

Jean Echenoz

Il ne jouait peut-être pas du piano debout, mais il jouait avec la foudre. Nikola Tesla, ingénieur américain d'origine serbe, est la célébrité que Jean Echenoz a choisie, en la renommant Gregor, pour clore sa trilogie.

Entamée il y a quatre ans avec Ravel (sur le compositeur Maurice Ravel) et suivi par Courir (sur l'athlète Emil Zatopek), cette série de bio-fictions se poursuit avec l'inventeur du courant alternatif. Excentrique qui se souciait davantage de ses inventions et de l'épate que des brevets, de ses intérêts et de son porte-monnaie, Tesla est décrit avec un certain amusement par le romancier français.

Jean Echenoz, lauréat du prix Médicis 1983 pour Cherokee et du prix Goncourt 1999 pour Je m'en vais, adopte comme souvent dans ses livres un ton entre la moquerie et la fierté. Et on se passionne pour cette personnalité extravagante, misanthrope et éblouissante qui marqua la fin du XIXe siècle et qui inspira nombre de personnages de savants fous.

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Jean Echenoz, Des éclairs (Éditions de Minuit).

Copyright © Mélanie Wolfe / republique-des-lettres.fr, Paris, jeudi 28 octobre 2010. Droits réservés pour tous pays. Toute reproduction totale ou partielle de cet article sur quelque support que ce soit est interdite.
Noël Blandin / La République des Lettres
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