Denis Podalydès

Denis Podalydès

On ne cesse de le voir sur les écrans de télé, on le verra bientôt sur grand écran: Nicolas Sarkozy est le héros d'un film de Xavier Durringer, La Conquête, actuellement en tournage.

C'est le comédien Denis Podalydès qui, après Richard II, incarne le plus petit et le plus mauvais président de la République de toute l'histoire de France.

Le sociétaire de la Comédie-Française est un habitué de ce type de rôles. Dans Coluche d'Antoine De Caunes (2008), il jouait le rôle de Jacques Attali, conseiller spécial de François Mitterrand dans les années '80. Il a également interprété les rôles d'André Malraux dans Un crime très populaire de Didier Grousset (2008) et de Jean-Paul Sartre dans Sartre, l'âge des passions de Claude Goretta (2006). On l'a vu aussi jouer l'éditeur Guy Schoeller dans le biopic de Diane Kurys consacré en 2008 à Françoise Sagan.

Après L'Avare de Molière, Denis Podalydès joue en ce moment Richard II, de William Shakespeare, au Festival d'Avignon, dans une mise en scène de Jean-Baptiste Sastre. Il doit prochainement incarner l'écrivain académicien Jean-Marie Rouart, auteur d'une contre-enquête sur l'affaire Omar Raddad, dans Omar m'a tuer de Roschdy Zem (sortie sur grand écran prévue en 2011).

Produit par Mandarin cinéma (Brice de Nice, OSS 117), La Conquête, de Xavier Durringer (La Nage indienne, Chok-Dee), raconte la conquête de l'Elysée par Nicolas Sarkozy entre 2002 et 2007, alors qu'il était ministre de l'Intérieur de Jacques Chirac. Aux côtés de Denis Podalydès, on trouve Samuel Labarthe, Bernard Lecoq, Florence Pernel, Hippolyte Girardot et Gregory Fitoussi. Xavier Durringer (La Nage indienne, Chok-Dee) et l'historien Patrick Rotman, co-scénariste du film, nous promettent "une fiction à l'anglo-saxonne, très documentée". La sortie en salles est prévue courant 2011.

Copyright © Henri Jimenez / republique-des-lettres.fr, Paris, dimanche 01 août 2010. Droits réservés pour tous pays. Toute reproduction totale ou partielle de cet article sur quelque support que ce soit est interdite.
Noël Blandin / La République des Lettres
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